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Mal des montagnes, le mam

Le MAM, le mal des montages ou de l'altitude est un phénomène bien connu en haute montagne. Cela est dû au manque d'oxygénation et demande des temps d'acclimatation.

18 octobre 2018 |  

Le mal des montagnes - MAM

Le mal des montagnes, le MAM, c’est le mal de l’altitude. C’est le corps qui réagit au manque d’oxygène. Le manque d’oxygène s’appelle l’hypoxie de son petit nom. Chacun réagit de manière différente. C’est pourquoi il est essentiel d’écouter et de suivre les conseils de nos guides lors des phases d’acclimatation afin de prévenir le mal des montagnes.

Mal des montagnes - MAM

Une photo de Arthur Crépy pendant son trek du Manaslu Larkya.

Le mal des montagnes, pourquoi ?

 

Le manque d’oxygène est dû à l’altitude. Ainsi dit, il est facile de comprendre que plus on monte en altitude et plus les risques augmentent. Le manque d’oxygène augment au fur et à mesure de l’ascension à cause de la pression atmosphérique qui diminue.
Cette baisse d’oxygénation se fait sentir dès 3 000 mètres et pour certains dès les 2 500 mètres d’altitude. A 3 000 mètres, on perd déjà un tiers d’oxygène. A 5 000 mètres, on est à 50% en moins. Vous comprendrez pourquoi il est doublement important de se préparer physiquement pour la gestion de l’oxygénation et donc du souffle. Cependant, cela ne permet pas d’éviter d’être touché par le MAM. Quoi qu’il en soit, plus on manque d’oxygène plus le risque du mal des montagnes est présent.

Qui est affecté ?

On considère que le mal des montagnes affecte environ 15% des personnes dès 2 500 mètres d’altitude. Vous comprenez-être mieux que des personnes ne sentent pas bien en montagne, au ski, et préfèrent d’autres destinations. A partir de 4 000 mètres, où les choses commencent à devenir sérieuse, le mal de l’altitude affecte environ 60% des personnes. Au delà des 5 000 mètres, tout le monde est touché par le MAM.

Les réactions ?

Certaines personnes ont une réaction immédiate et d’autres de manière progressive.
Dans l’immédiateté, le rythme cardiaque augmente ainsi que la ventilation. C’est le fait d’essayer d’avoir plus d’oxygène. Cela a pour conséquence une fatigue dû travail plus important du coeur et des muscles qui gèrent tout ce qui est lié à la respiration.

La réaction peut être progressive. C’est à dire que la réaction immédiate sera accompagné par l’augmentation de globules rouge. Ce sont les globules rouges qui joue les “sherpas” d’oxygène. Le sportif aura plus de facilité à fabriquer des globules rouge grâce à ses aptitudes physique et cardiovasculaires. Toutefois, cela peut demander du temps. Ce n’est pas en une après-midi que cela arrivera. Il faudra 5 jours pour les plus sportifs à 1 semaine pour augmenter le nombre de globules rouges.

 

Quels sont les symptôme du mal des montagnes ?

 

Tout d’abord, il faut bien comprendre que ces symptômes sont normaux et même fréquents. Surtout, on ne sait jamais comment va agir le corps humain et que chacun agit différemment à l’altitude. Le MAM est bénin et peut se faire sentir dès les premières heures. Les symptômes peuvent se présenter séparément ou bien en avoir différents en même temps.

  • Nausées
  • Maux de tête
  • Etre plus irritable
  • Essouflement
  • Sensation de fatique
  • Troubles du sommeil
  • Troubles de l’appétit
  • Troubles de l’équilibre

Une fois de plus, nous ne pouvons que vous recommander de bien écouter nos guides qui savent reconnaître les signes du MAM et agiront de la manière la plus appropriée.

Dans certains cas, la situation peut devenir bien plus grave. Cela peut être l'œdème cérébral ou l'œdème pulmonaire. Dans ces deux cas, il s’agit d’une forme extrême du mal des montagnes, du MAM. Il faut donc agir immédiatement sans quoi les conséquences peuvent être dramatiques. La solution est de descendre à le plus bas possible et rapidement. A l’arrivée, il faudra consulter un médecin dans attendre.

 

MAM - mal des montagnes

 

Une acclimatation obligatoire

 

Des principes simples et de bons sens sont a respecter pour éviter le MAM. Il faut commencer doucement et monter progressivement.

Commencer doucement

Faire un trek n’est pas une course. Ce n’est pas se dire aller plus vite pour voir plus. D’autant plus que cela vous met en danger de MAM. Il faut commencer en douceur. Il faut habituer le corps à l’effort à ces altitudes ainsi que le manque d’oxygène au fur et à mesure de l’ascension. Une bonne semaine est nécessaire généralement pour une bonne acclimatation. Il faut aménager des moment de repos également. C’est pourquoi nous y veillons dans nos programmes.

Ascension progressive

On pourrait presque comparer cela avec la plongée avec les paliers. Il y a des principes a respecter. D’une nuit à l’autre, il ne faudra pas monter plus de 600 à 700 mètres d’altitudes dès lors que nous avons atteint les 3 500 mètres. En revanche, il est tout a fait possible de monter à 4 500 mètre mais il faut redescendre à 4 000 mètres pour la nuit. C’est une règle. Ne pas respecter ces principes peut mettre fin à votre trek, expédition, mais surtout être un danger pour votre santé. C’est pourquoi nos guides veilles très sérieusement à cela.

Durant le trek ou ascension

Il faut éviter les efforts violents. Courir, faire des grands pas pour aller plus vite, sauter, …. tout cela est à éviter absolument ! Il ne faut pas faire chauffer la machine et la mettre en surrégime au risque de la panne moteur. En cas de souffrance, il faut stopper l’ascension et impérativement se reposer.

Toujours bien s’hydrater. C’est primordiale. Vous n’avez pas soif et bien buvez.

 

Accepter le diagnostic

 

Il sera facile de trouver des excuses et se dire que le mal de tête est dû au soleil. Non, la cause est le MAM, le mal de l’altitude. Ne pas se dire que c’est une indigestion. Vous l’aurez compris, en montagne, il ne faut pas mentir face sa propre nature pour sa propre sécurité et santé.

Refuser le diagnostic peut vite devenir un catastrophe.

Pour cette réponse évidente et responsable, vous n’avez pas d’autre choix que d’être honnête avec vous-même, bien que frustrant, ainsi qu’envers votre guide. Son expérience permet de dispenser de précieux conseils, d’aviser et de prendre les décisions qui s’imposent.

Il appartient à nos guides de prendre la décision de stopper le trek ou l’ascension pour votre santé.
Pour touts renseignements, réservation pour un trek au Népal : Contactez-nous

 

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2 commentaires

Minier Marie | 20 octobre 2018 à 11 h 39 min Répondre

Merci reportage très intéressant.

    Vincent

    Vincent | 21 octobre 2018 à 14 h 59 min Répondre

    Namesté Marie ! Merci pour ton commentaire encourageant. IL est vrai que l’objectif et de parler de parler de certaines spécifiques, d’apporter des conseils … D’ailleurs, si tu as des idées d’articles… On est ouvert. Un petit partage sur les réseaux sociaux au passage serait tip top ! Encore merci à toi. Vincent.

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